[En chemin] : "Si tu peux me toucher, je peux te toucher".
Un petit conseil pratique, à méditer quand vous travaillez des applications, le Chi Sao, et qui permet de parfaitement comprendre le Kung-Fu tel qu'il est transmis dans notre école (lignée Lo Man Kam --> Thierry Cuvillier) : "Si tu peux me toucher, je peux te toucher".
C'est ce qu'on appelle "To Da" chez Lo Man Kam, qu'il faut comprendre non pas par "égalité" mais plutôt par "les deux ont perdu".
Voici la maxime de la semaine :
" Il est important de pratiquer et de cultiver un art, quel qu'il soit. Cela affinera votre perception, vos sensations et votre intuition. Cela affinera votre façon de penser. Et le plus grand problème est d'observer la différence entre concentration et attachement.
L'attachement signifie que l'esprit est attaché aux choses qu'il perçoit ; il s'arrête. La concentration signifie que vous ne faites que refléter les choses comme un miroir, c'est pourquoi vous restez libre.
Lorsque vous aurez appris la technique et pratiqué assidûment, vous ressentirez inconsciemment la différence entre concentration et attachement. "
Extrait de l'entretien avec Tada Hiroshi Shihan, 9e dan "Une vie à cultiver le Ki" par G. Erard, août 2017
Et à propos de "cultiver un art" :
"Ne pensez pas l’art martial comme uniquement un art martial mais comment un guide pour votre vie quotidienne. L’art martial vous donne des clés pour agir, penser et vivre dans la société : avoir des objectifs à atteindre et mobiliser des compétences – concentration, effort, assiduité… – pour cela." Maul Mornie
🔺"En chemin ... " C'est une rubrique où je partage des réflexions sur mon parcours de passionné d'arts martiaux traditionnels. Elève d'abord, enseignant ensuite... Merci aux "Zorro prépubères pourfendeur du Bullshido" et autres "inquisiteurs de l'église des cages MMA UFC" d'aller pourrir la vie de personnes plus compétentes que moi avec leurs avis qui n'intéressent qu'eux-mêmes : je dois déjà tenir compte de l'avis des grandes personnes qui m'enseignent leurs arts.
